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But Here We Are by Foo Fighters

Au début du mois de Juin est sorti un album très attendu, le premier album des Foo Fighters depuis la perte de Taylor Hawkins. La disparition de leur batteur avait grandement ébranlé le groupe et son devenir. L’annonce de l’album a été accueillie comme un soulagement par les fans qui s’interrogeait sur l’avenir des FF. On connait depuis le 21 mai 2023, le nom du successeur de Taylor Hawkins, il s’agit de Josh Freese qui a notamment joué avec Nine Inch Nails et The Offspring.

« But Here We Are » est le 13ème album studio du groupe, il est le successeur de « Medicine At Midnight ». Sur cet opus, on s’est tous plus ou moins demandé qui allait assurer la batterie. La réponse a été évidente lors de la première écoute de « Rescued », le premier single et encore plus après celle de l’album entier. On reconnaît dès les premiers coups de baguettes, le jeu de batterie caractéristique de Dave Grohl. Pour les inconditionnels de Nirvana comme moi, c’est identifiable dès les premières secondes.

L’album aborde avec une certaine sensibilité et une grande puissance le thème du deuil. Dave Grohl met des mots sur la douleur et des notes sur la tristesse ressenti après la perte d’un être cher. On pourrait presque retrouver les cinq phase du deuil à travers les morceaux, « Hearing voices » pourrait être le déni car il y est question de quelqu’un qui cherche la voix de la personne perdue au milieu de celle des autres. La colère est exprimée par le très pêchu « But Here We Are » qui prend l’ADN des Foo avec un refrain qui sort des tripes tellement il est hurlé. Il dit : « Je t’ai donné mon cœur, mais nous y voilà » ; « Je t’ai sauvé mon cœur; mais nous y voilà ». C’est comme s’il avait cherché à protéger son cœur d’une éventuelle nouvelle souffrance mais sans succès. « Beyond Me » serait dans l’esprit de la phase de dépression, il explique dans ce morceau que l’on ne contrôle pas certaines choses dans la vie et que cela va au-delà de nous, d’où le titre. Le morceau commence avec la phrase « si tout finissait aujourd’hui, seriez vous bien ? » Cela donne le ton pour la suite du morceau, il dit aussi que : « tout ce que nous aimons fini par vieillir ». Implicitement, il exprime le fait de mourir et que c’est une chose que personne ne contrôle.

A travers ce nouvel album, le groupe dit adieu de la plus belle des manière mais aussi bonjour à une nouvelle page de leur histoire. Sans oublier de souligner, l’incroyable résilience dont ils font preuve. Les américains font ici ce qu’il savent faire de mieux du garage rock pur et dur qui pour eux à valeur de « thérapie » par la musique.




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