« I’m eighteen and i don’t know what i want »
Well, well, well. Nous sommes en 75 et j’entends pour la première fois ce titre d’Alice Cooper en live au « Pavillon de Paris » durant sa tournée « Welcome to my nightmare », mon 1er concert, je suis à deux, trois années de ces fameux dix huit ans et je suis aux anges...
L’année suivante dans la même salle, j’assiste au show d’Aerosmith avec messieurs Steven Tyler & Joe Perry.
A nouveau aux anges... Voir aux diables !
Quarante sept ans plus tard, me voilà au Zénith, même emplacement que le défunt « Pavillon de Paris » , avec sur scène Alice Cooper et Joe Perry ! Voyage spacio-temporel réussi. Une fois débarrassé de ma combinaison intergalactique et curieux de découvrir ce nouveau siècle, j’avance vers la scène.
Oh my god ! Comme disait une amie adepte des plaisirs solitaires qui avait la foi mais quelques lacunes en orthographe.
Comment dire... Ça commence très fort et ça va durer comme ça tout le long du concert ! The best tribute band of the world !
En dehors des titres originaux, nous avons le droit à des « covers »
survitaminés des Doors, des Who, AC/DC, de Killing Joke, à un top Hommage sur Jeff Beck avec le « Beck’s Bollero », frisson garanti. Puis cette reprise du Jim Carrol band : « People who died » avec une série de photos de tous ces grands chanteurs, musiciens disparus, avec même Mister Ric Ocasek ( The Cars ) cité !
Chanson chantée par... Johnny Depp, eh oui. Alors que dire ?
Notre Johnny Américain interprète également « Heroes » de David Bowie.
Pas désagréable, good look, ancien pirate des Caraïbes, très apprécié des jeunes femmes, si si... J’ai plus entendu ce soir de « Johnnyyyy, Johnnyyyyy » que de « Patriiiiick, Patriiiick » Voilà... Sympa, vous m’avez compris ?
Bref ! Pour résumer et ne pas faire trop long, une sacrée « Rocking night » avec Alice en maître des cérémonies, une voix au top, un Joe Perry en roue libre et icône des guitaristes 70’s, un acteur-guitariste qui ne manque pas de chien, un groupe tout dévoué aux hommages rock’n’rolliens avec le savoir faire, et visiblement un réel plaisir à partager cela avec le public !
Pour moi, c’est un 20/20 ! A la sortie, tout le monde avait le sourire. Tant pis pour ceux qui ne l’avaient pas, on ne peut pas plaire à tout le monde et c’est tant mieux !
Faites moi confiance... La prochaine fois qu’ils viennent brancher leurs amplis, tirer la langue, célébrer « the fucking good time »
Allez y ! Mais pas les yeux et les oreilles bouchées !
Non ! Open fun ! Open fun !
(Crédit photo : Laure Cousin)
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