Il y a un peu plus de deux semaines est sorti, le nouvel album des Queens Of The Stone Age. Sept ans après « Villains », le groupe revient avec « In Times New Roman… » un album qui sonne comme LA fête des fêtes, celle qui nous fait nous sentir vivant. Il faut dire que le leader du groupe n’a pas été épargné ces dernières années, entre une vie personnelle mouvementée, des disparitions de proches et une bataille contre un cancer. Les difficultés traversées ont donné à Josh Homme un fil conducteur pour l’écriture de ce nouvel opus. L’idée générale… ? La vie est courte donc qu’est ce que tu veux faire du temps qu’il te reste ? La toile de fond est dressée maintenant voyons voir ce que cet album a dans le ventre.
Quand j’ai écouté « In Times New Roman » pour la première fois, instantanément, j’ai retrouvé ce qui m’a séduite chez les QOTSA. Une basse bien lourde, une rythmique hypnotique, simple et répétitive un peu comme dans « Like Clockwork » ou « Songs for The Deaf ». L’ADN du stoner pur jus ! Cet album a été introduit avec le titre « Emotion Sickness » puis avec « Paper Machete », ce sont bien sûr les deux premiers tracks que j’ai décortiqué.
« Emotion Sickness » est dans la même veine que « Sat by the Ocean », il a une construction similiaire au niveau de la mélodie. Elle est heavy dans le fond mais avec des chorus plus doux et c’est ça que j’adore ! Dans le chorus, la basse est un peu moins lourde, plus « discrète » et c’est la guitare qui reprend le dessus.
« Paper Machete » est construit différemment, il est plus punchy et ça s’entend aux premières notes de batterie. Les guitares saturent bien plus, on est sur quelque chose de plus énergique. A 2:00, il y a un solo de guitare qui démarre et qui dure environ 26 secondes, c’est une pure merveille.
J’ai adoré également « Carnavoyeur » et « Obscenery » pour leurs mélodies qui sont aux opposés l’une de l’autre. Je trouve « Carnavoyeur » plus sombre avec une ambiance assez suffocante dans son ensemble, il pourrait convenir à un épisode de « Stranger Things ». « Obscenery » est plus rentre dedans, il serait plus adapté à une scène de préparation de vengeance/revanche dans un film.
En résumé, j’ai trouvé que l’album dans son entièreté est une petite pépite. J’ai retrouvé dans cet opus, ce que je n’avais pas trouvé dans son prédécesseur et que j’aime tant chez les Queens Of The Stone Age. Je vous encourage si ce n’est pas déjà fait à l’écouter ou même à vous l’offrir en format vinyle par exemple 😉 pour joindre l’utile à l’agréable.