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Fabrice Roots

Le Rhythm and blues organique d’Elise & The Sugarsweets


C’est d’abord la voix chaude et profonde qui frappe, les inflexions et le grain particulier. Elle vous pénètre sous la peau et ne vous quitte plus. Overdose de sucre. Douceur nacrée comme sur ce délicieux « Stolen Sun ». Sa sensibilité fait des merveilles.


Ce n’est qu’après qu’on écoute ceux qui l’accompagnent.

Le son est organique, à l’ancienne. Le Hammond, la Telecaster légèrement saturée , la Luthman ronronnante, la caisse claire, les riffs de cuivres et les choeurs, tout sonne comme si vous étiez en studio à Memphis et que les rois du Rythmn & Blues en costumes trois pièces, chapeaux vissés sur le crâne, étaient rentrés dans votre appartement.

Et cela fait plus de 10 ans qu’il nous font ainsi voyager à travers le temps de ballades, en blues ou funk poisseux à se déboîter les lombaires.


Sur « M’y Goddess got shapes » le wash funk y et les riffs de cuivres nous transportent du côté de Joe Tex, le solo est tranchant et les mises en place à propos.

Le « Let me ne the only one » est juste parfait pour ma ballade dominicale en Bobber. J’enfile les lacets en sifflant dans le vent, l’air perdu et nostalgique. J’ai l’impression d’être revenu autant de ces films de Blaxploitation. Le quintet est bien en place, ça déroule,. Le groove est chaloupé, mid-tempo avec peut-être deux chansons aux accents plus rock.

Le titre « Galaxy » met encore plus en valeur l’importance des choeurs qui soutiennent la chanteuse Yulia Gubenko, la voix de velours dont je vous avais parlé au début.

C’est au final un album de Soul Blues bien agréable à écouter.


Note : ⭐️⭐️⭐️










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