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Photo du rédacteurMarc Loy

LIVE REPORT – THE PRETENDERS À « LA MAROQUINERIE »


Savez-vous qui a remis les points sur les « i » et le poing sur la table ?


Chrissie Hynde et her « Pretenders » ! Oui, parce que la dame est quand même la tête pensante et chantante de ce groupe alignant déjà 45 années d’existence, de déflagrations sonores avec classe et une détermination sans failles.


Alors me direz-vous ?


Et bien déjà le lieu, « La Maroquinerie », club parisien de dimension humaine comme la promesse d’une soirée intime, exceptionnelle en compagnie d’un groupe qui ne l’est pas moins.


Puis une absence de six ans sur les radars « live » de la capitale puisque leur dernière venue date du lundi 26 juin 2007 à la salle Pleyel, ceci peut vous paraître très précis mais j’y étais justement et j'en garde un très bon souvenir


Voilà le cadre posé ! On peut donc y aller.


Je tiens à signaler que le choix des titres diffusés pendant l’attente du groupe sont à mon avis programmés par Chrissie puisque s’enchaînent


Alice Cooper, Motorhead, Sex pistols enfin rien que des douceurs...


Puis soudain le volume augmente, nous voici à écouter Maria Callas nous chantant cet extrait de Carmen :

" L'amour est un oiseau rebelle"

Aaaah ! Trop bien vu. Avec cette phrase : «Si tu ne m’aimes pas je t’aime», n’y aurait il pas une pointe d’ironie ? Bref...


A 20h30 précise, entrée des protagonistes sous les acclamations d’un public tout acquis à la cause et qui ne va pas le regretter.


«Losing my sense of taste» premier titre du dernier opus débute le show avec des paroles qui plantent le décor, les temps changent. Pas sûr que les choses s’améliorent.


Nous voilà partis pour un show d’une heure vingt environ au fil de vingt titres revisitant 13 albums, pas de temps morts, quelques mots de Chrissie pour présenter les musiciens ou pour dire son plaisir de rejouer en club, le son est compact, la section rythmique est infaillible en soutien, on pourra regretter que Martin Chambers ne soit plus derrière les fûts.


A la guitare Mr James Walbourne, un furieux, un habité par le son et le style, très photogénique, quelque peu exhibitionniste mais dans le bon sens du terme, un mec de scène quoi.


Puis... La reine d’un soir... Chrissie Hynde, pas nécessaire de donner son âge comme tant d’autres le font, elle n’a pas d’âge sur scène, elle est ce qu‘elle est, une femme engagée, une « songwriter » de premier ordre, la preuve que le « Rock » peut toujours être en résistance malgré sa mort annoncée depuis des lustres et la récupération qu’il en a été fait.


Cerise sur le gâteau : Sa voix inchangée, toujours aussi sensuelle.

Un fantasme pour l’oreille d’un homme (d’une femme également, passée la jalousie...), rocker ou pas.


Ecoutez, fallait y être. Lorsque Rock et élégance atteint un tel point d’union et

de sincérité, le doigt d’honneur en devient le symbole obligé et le poing...de non-retour !







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