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Photo du rédacteurMarc Loy

LIVE REPORT : THE WHO à La Défense Arena | 23 Juin 2023

Pavillon de Paris, le 02 juin 1976

Mon premier concert des WHO. La formation originale. 35 francs le billet, je ne les ai pas. Je rentre de force dans la salle de concert avec une trentaine de blousons noirs de Saint-Ouen façon Astérix & Obélix et toute la tribu. Ce soir-là, ils sont le plus grand groupe de rock du monde sur scène. Et leurs lights « rayons laser » ( une première en France ) nous laissent imaginer un an 2000 au-delà de nos espérances !

 

La Défense Arena, le 23 juin 2023

Mon quatrième concert des WHO aux formations multiples après l’abandon de Keith Moon pour excès d’excès et bien plus tard de John Entwistle pour accès d’excès aux excès du premier nommé. Vous dire le prix du billet me parait indécent, bien que je sois invité. Orchestre symphonique, cuivres et cordes à discrétion, voire à volonté !

I’m so excited, comme dirait l’autre. On y va ?

 

Première partie de concert

« TOMMY », mais c’est bien sûr ! L’orchestration, les thèmes, la grandiloquence parfois, on s’emballe sur « Pinball wizard », chair de poule sur « See me, feel me », Daltrey m’épate, on sent bien qu’il ira jusqu’au bout de sa voix, de son timbre toujours aussi reconnaissable qui ,tout comme Robert Plant, avec le temps et l’âge se patine, nous offre le vécu, le gagné, le vaincu et le reste à venir.

Pete, bonnet rouge, lunettes noires, moulinant sa guitare de temps en temps, ayant abandonné ses jambes à ressort pour plus de stabilité scénique, mais comment en vouloir au compositeur hors pair, au magicien des rythmes et des breaks, au mélodiste et arrangeur d’orfèvre... Voyons, voyons...

 

Deuxième partie de concert

Les cuivres et les cordes abandonnent la partie au profit d’une formation plus serrée, plus à l’os. « Substitute », par exemple et pour ne citer qu’une des perles « pop » de l’époque, on y croit toujours, tout cela fait partie de l’ADN des 60’s, de la révolution qu’a connue la musique à l’époque.

 

Troisième partie de concert

L’orchestre revient. Je l’attendais, je l’espérais pour « Quadrophenia » ! Mon favori. Hormis des problèmes de guitares, enfin surtout de pédalier pour Pete, qui le rend maussade jusqu’à engueuler un des roadies ou preneur de son, Roger s’en donne à coeur joie, quelle sublime version de «  Love reign’ on me ». Jolie escapade également, en acoustique entre les deux tenants et gagnants du titre.

Quoi vous dire encore ? Que les extraits de « Who’s next » ont transporté l’auditoire ? Oui !

Que tout à chacun attendait le fameux : «  Aaaaaaaaaaaaaaah » de « Won’t get fool again » ? Oui ! Que « Behind blue eyes » en acoustique était une des cerises sur l’un des gâteaux ? Oui et encore oui !

 

Dommage , pas de rappel, Roger et Pete s’en vont, l ‘orchestre attend dans le noir. Ils ne reviendront pas. Quand les lumières se rallument, les musiciens sont surpris et quittent petit à petit leurs sièges.

Je pense que Pete, déçu par ses problèmes de son et de performance, a préféré jeter le gant. Pas de « My generation » mais à quoi bon ? Ils avaient déjà tout dit. Pourquoi se répéter ?

 

Alors certains vous diront ( j’en ai déjà entendu) que l’orchestre symphonique, bof... Que ce n’est plus ce que c’était, qu’avant, que ceci, que cela... Hey ! Les gars ont 160 ans à eux deux ! Et vous demain ?

 

J’vais vous dire : A la perfection des machines (Quoique) , à l’auto tune des incapables, à la robotique musicale de certains, je trouve plutôt rassurant les petites erreurs de chair et de sang de certaines légendes qui nous ont tant apporté, qui reviennent nous le rappeler au cas où la mémoire nous ferait défaut.

 

Les Who ? C’est quand vous Whoulez !

 



 

 

 


 

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